Le Royaume d'Ekiard

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 Ewald Der Radul Ja Sejer el’Sigmar

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Ewald
Conseiller du roi
Conseiller du roi
Ewald

Masculin
Emploi ou situation : Conseiller du roi / Dirigeant de la rébellion

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MessageSujet: Ewald Der Radul Ja Sejer el’Sigmar    Ewald Der Radul Ja Sejer el’Sigmar  EmptySam 6 Aoû - 21:39

Ewald Der Radul Ja Sejer el’Sigmar  622557Noctis01

Nom : Der Radul Ja Sejer el’Sigmar

Prénom : Ewald

Date de naissance :23 Navak 1527

Age : 25 ans

Sexe : Male =)

Race : Loup-garou

Histoire : Pour autant que nous puissions le dire, Ewald est un jeune homme né plutôt chanceux. Issus de haute noblesse, de parents non magiques déjà respectés au sein de la cours et suffisamment riches pour satisfaire leurs lubies invraisemblables, ce petit nanti eut la possibilité d’apprendre mille et une choses et de suivre l’enseignement des meilleurs. Le roi Cuduort maintenait en effet une politique stricte, mais terriblement efficace et Ewald vécu ses premières années sans inquiétude, fier de faire parti des futurs membres d’un pays en pleine expansion.
Le jeune garçon était en effet trop jeune pour comprendre que ces temps ne dureraient pas. Trop jeune pour comprendre que le roi actuel n’ayant pas d’hériter, sa mort provoquerait un chaos certain. Trop jeune pour comprendre que déjà ; quelques nobles commençaient à s’entre-déchirer pour prendre la suite de la succession.
Egocentré comme tout enfant de son âge, le petit Ewald faisait de son mieux pour attirer sur lui le regard flatteur de ses parents et de leurs invités. Il apprenait, récitait, s’entrainait avec les couteux percepteurs que payaient ses géniteurs pour devenir un jour, un membre éminemment respecté à son tour.

Puis le roi Cuduort mourut.
Les cloches sonnèrent longuement sa mort et même tout jeune, Ewald perçut le changement d’ambiance autour de lui. Ses parents se faisaient plus secrets, plus méfiants, ils invitaient beaucoup moins de gens, donnaient moins de réceptions…
Près de deux ans plus tard, en 1534, encouragé par les conflits permanents engendrés par la mort du roi, les rebelles tentèrent de prendre Ekiard d’assaut. Une bataille inquiétante qu’Ewald vécut solidement protégé dans les bras de sa mère, elle-même sous protection rapproché à l’intérieur du château. Il y eut des cris, des flammes, le bruit des batailles, mais aucun être magique ne parvint à leur hauteur et le jeune garçon n’en garda finalement qu’un souvenir terrifiant. Finalement, une autre lignée de haut rang s’empara du trône et imposa sa lignée par la volonté du peuple. Enfin l’avenir commençait à s’apaiser et la famille d’Ewald décida de tirer son épingle du jeu. Leur cible ? Le prince ainé : Ralph. Ce dernier et leur progéniture avaient eut l’occasion de se croiser quelques fois, mais leur différence d’âge ne les avait pas conduit à rester en contact plus que de mesure. Une amitié qui ne naitrait jamais si personne n’intervenait.
Ce fut pour cette raison qu’un beau jour l’enfant fut conduit face au prince et placer en partie sous sa tutelle en ce qui concernait le maniement des armes (bien évidemment toujours secondé par un vrai professeur), ainsi que l’histoire du royaume en lui-même et diverses autres matières. Trop jeune pour percevoir l’outil qu’il était devenu, Ewald n’apprendra que plus tard qu’il ne représentait qu’un défi vulgaire pour justifier les compétences du futur roi, car si ce dernier n’était pas capable de faire quelque chose de bien d’un unique enfant, comment pourrait-on envisager de lui confier les commandes du pays ?
L’enfant sentit toutefois rapidement qu’il était en situation précaire ; ses parents le poussaient sans cesse pour qu’ils réussissent, se fâchant dès qu’ils apprenaient un échec de sa part et étant à peine satisfait de ses victoires. Le destin de la famille dépendait de ce fils. En effet, si celui-ci venait à échouer, son tuteur serait alors directement mit en cause et la famille royale n’apprécierait guère que le petit Ewald cause du tort à la famille. Le prince - quant à lui- semblait le détester et le mettait souvent en situation périlleuse, le poussant dans ses retranchements, à l’épuisement, jamais il ne le lâchait…et jamais Ewald ne capitulait. Au bout du compte, le garçon fit des progrès fulgurants. Ralph commença à considérer d’un autre œil ce gamin encombrant qui ne savait pas abandonner et de tyran, le prince devint un réel professeur et ami. Il fut bientôt courant que les jeunes gens partagent leur repas ou même quelques distractions communes allant de la chasse aux jeux de cartes.
Tout se passait pour le mieux dans le meilleur des mondes, puis tout vira au cauchemar.
Partie s’aéré l’esprit dans leur maison de campagne pour quelques jours, la famille Der Radul Ja Sejer el’Sigmar fut victime d’une terrible attaque en représailles de leur politique similaire à celle du roi menée dans leurs terres. L’alerte fut donnée un soir de nuit noire, il eut des morts, des jets magiques sortant de toutes parts et le pauvre enfant recroquevillé sous sa couette ne put rien faire lorsque des inconnus envahirent sa chambre pour l’emmener avec eux. Il tenta de crier, de taper, de mordre, mais que peut un enfant de dix ans contre une poigne ferme et des gants de cuir ?

L’enfant reprit conscience le lendemain, les larmes au bord des yeux et l’estomac proche des lèvres. Il avait peur. Bien sûr qu’il avait peur ! Ce n’était qu’un gamin !

-Salut petit !

L’homme qui le salua avait le regard étrangement doux. On n’aurait presque pas dit un méchant se dit l’enfant. Sauf qu’il l’avait enfermé dans une cage et qu’il lui tendait de quoi se nourrir comme on se méfiait d’un chien enragé :

-On ne te veut pas de mal, gamin. Je m’appelle Karl, tu vois ? Je ne suis pas méchant.

Ewald avisa l’homme qui portait désormais un nom. Il s’en fichait pas mal, il l’avait mis dans une cage :

-Vous allez demander une rançon à mes parents ?

Ledit Karl sourit :

-Non, nous attendons mieux que ça…

Le garçonnet chercha longtemps le sens de ses paroles, mais n’en trouva pas la réponse. A la place de cela, il eut la surprise de voir la porte de sa cage s’ouvrir quelques jours plus tard :

-Nous souhaitons faire de toi un allié, lui murmura Karl, aussi as-tu le droit de te promener où tu veux dans ce repère, mais tu ne dois jamais t’en échapper ou les conséquences seront terribles! Est-ce clair ?

Le petit hocha timidement la tête et découvrit qu’il ne se trouvait pas réellement dans un camp de malfrat, mais plus dans une petite ville faite d’hommes, de femmes et d’enfants.
Ewald s’enfuit le soir même.
Ses jambes le portèrent aussi vite qu’elles le pouvaient, mais rapidement il perçu le bruit d’une masse énorme derrière lui. Il courut plus vite, puis sentit une douleur vive à l’épaule. Les mâchoires de Karl étaient en train de le broyer.
Il cria.
Hurla.
S’effondra.
S’évanouit.

Il était de retour dans sa cage, sous le regard désolé de Karl.
Son premier réflexe fut de poser sa main à la base de son cou, comme pour chasser la souffrance qui y pulsait, mais plutôt que de sentir le doux contact de sa peau il y trouva le toucher inquiétant d’un bandage :

-Je t’avais dis de ne pas t’échapper gamin. Maintenant te voila pris au piège…tu es devenu comme nous, comme moi. Un loup-garou.

La phase de déni d’Ewald fut longue, puis il hurla sa colère, rejeta tout contact avec tout le monde et se transforma plusieurs fois lors de ses pertes de contrôle. Enfin, après d’innombrables crises, il accepta sa condition. Cela ne se fit pas en quelques jours, mais bientôt Karl put l’approcher sans le transformer en louveteau un peu moche. Bientôt Karl parvint à avoir une conversation avec ce garçon et y découvrit une intelligence plus mature que la plupart de ceux de son âge.
Bientôt Ewald fut de nouveau autorisé à sortir et il ne chercha pas à s’échapper.
Il avait compris.
Compris que partir à l’aventure sans maitriser sa forme de loup serait du suicide.
Compris que dans l’immédiat sa seule chance de survie était avec eux.
Compris qu’il lui fallait apprendre au plus vite à vivre normalement.
Compris qu’une fois tout cela fait, il retournerait chez lui.
Il se mêla donc peu à peu à ce petit peuple, appris leur façon d’être, de faire et avec le temps, l’innocence du petit garçon le poussa à se demander ce que les gens reprochaient véritablement aux mages. Finalement, ils étaient comme tout le monde et si ils étaient devenus méchants, c’est parce qu’on les croyait méchant.
Il s’y fit des amis, partagea leurs repas, leurs espoirs, leurs rires et bientôt leurs idées.

Un jour pourtant, un cor sonna. Profond, vibrant, inquiétant.
Le petit garçon âgé de onze ans désormais ne comprenait toujours pas ce qui se passait, pourtant le loup-garou qui lui avait transmis son pouvoir ne perdit pas de temps et l’entraina de force par la main, le ramenant là où tout avait commencé :

-Tu vas me détester mon garçon, mais tant pis, c’est pour ton bien. Hais moi tant que tu le veux, mais je t’en pris, ne hais pas les autres pour une faute qu’ils n’ont pas commises. Tu les connais maintenant, tu sais que eux aussi sont gentils. Tu sais que la magie mérite de vivre. TU mérite de vivre. Quelqu’un t’aidera là-bas, tu ne seras pas seul alors ne t’inquiète pas, ne panique pas !

Et il le frappa. Pas une, pas deux, mais un nombre incalculable de fois. L’enfant pleura, tenta de se protéger comme il le put sans comprendre pourquoi il subissait tout cela. Finalement les coups cessèrent et Ewald releva timidement la tête en voyant son transformeur verrouiller la porte de sa cage. Il lui jeta un dernier regard triste…puis disparut rejoindre le bruit de la bataille qui faisait rage dehors.

C’est en sang, le visage hagard et plein de larmes que les soldats retrouvèrent le petit noble kidnappé. Ce qui avait été une attaque de routine avait permis de récupérer le garçonnet qui deviendrait l’une des figures les plus importantes du royaume.
A son retour au château, les parents d’Ewald se jetèrent à son cou, pleurant et riant, constant avec effroi les blessures terribles de l’enfant, s’esclaffant en le voyant en vie. Pourtant, à peine nettoyé le jeune homme du subir un nouveau supplice.
La nouvelle de son retour à Ekiard se répandit rapidement. Beaucoup se fichaient bien de savoir qu’un gamin nobliau avait été retrouvé, mais nombreux étaient ceux curieux de savoir ce qui allait lui arriver. Un enfant ayant passé plus d’un an en compagnie de rebelles magiques pouvait-il réellement rentrer chez lui comme si de rien n’était ?
Bien sûr que non.
Il y eut un procès en place publique où, encore en guenille, le garçon allait être testé. On le força d’abord à retirer une partie de ses vêtements pour l’examiner et beaucoup de personnes notèrent la blessure qu’il portait au cou. Un chien, prétexta-t-il plein de haine. Ces enfoirés de rebelles avaient voulu lui faire peur en lui faisant croire qu'ils l'avaient transformé en loup, mais il n’avait finalement subit que les crocs furieux d’une bête que même les rebelles avaient eut bien du mal à maitriser et l’animal l’avait mordu, secoué comme une poupée de chiffon en agrandissant encore et encore la blessure. Il avait bien faillit mourir ce jour là. Pour étayer ses dires, on apporta une pierre anti-magie et le cœur d’Ewald eut un raté. En cet instant précis, il dut lutter de tout son être pour ne pas se transformer sous le coup de l’émotion.
Un être magique fait prisonnier lors de la bataille qui avait permis de retrouver Ewald fut amené et testé à son tour pour démontrer la véracité de la pierre. Le garçon reconnut dans cet homme un ancien compagnon qui avait partager son repas avec lui trois jours avant l'assaut. L'objet fuma légèrement au contact de la peau, il aurait presque été possible de l'entendre grésiller si l'homme n'avait pas hurler si fort.
Le cœur d’Ewald s’emballa.
Il ne voulait pas mourir !
Tester positif, le roi fit un signe bref de la main. Un mage. Un mort. Tâchée de sang, le statut du jeune homme lui permit de bénéficier d'une pierre propre et bien qu'ils gardèrent la même; elle fut soigneusement lavée avent de prendre la direction du louveteau-garou.
Il allait mourir!
Il ne pouvait pas s’échapper !
Impuissant, il vit la pierre qui lui causerait mille et une souffrances s’approcher de lui. Ses jambes tremblaient. Une litanie se répétant en boucle dans sa tête. Il allait mourir. Il allait mourir. Il allait mourir :

-Tout va bien se passer, lui murmura l’homme aux cheveux grisonnant qui tenait la pierre.

Et tout se passa bien. La pierre ne lui causa pas le moindre mal en se posant sur sa poitrine, sous le regard dur du roi, de son fils et de tous les nobles et paysans présents pour s’amuser de la situation du garçon.
Le jeune homme emplit d’incompréhension leva la tête vers l’homme qui le testait, il le vit lui faire un clin d’œil …et compris encore une fois. Son allié était là. Devant lui.
La pierre était fausse, évidemment, mais recouvert d'une fine couche de poison qui avait causé une réaction identique à l'anti-magie sur la magie...puis elle avait été nettoyé pour ne redevenir qu'un vulgaire caillou.

Bien qu’excessivement jeune, le petit commençait à réellement comprendre tout ce qui s’était passé, pourquoi cela s’était passé. Les gens refuseraient toujours la magie, la haïraient tant que les rois imposeraient le supplice de ces êtres qui n’avaient rien demandé. Mais il fallait agir de l’intérieur pour changer les choses. Il fallait un noble que personne ne pourrait soupçonner. Un noble suffisamment important.
Karl avait vue l’avenir.
Il avait vu Ewald.
Un peu dépassé par les événements, le garçon inspira profondément pour se donner du courage. Il faisait face à une tâche ardue, ardue et mortelle.
Ayant passé le test avec succès, il fut ensuite interrogé par des hommes exigeants de lui le détail de tous les supplices qu’il avait subit pour qu’elles tombent dans les oreilles avides de ceux qui étaient venus le voir. Et il inventa, raconta, mémorisant soigneusement chacun de ses dires pour pouvoir les ressortir sans erreur quand viendrait le temps où on lui redemanderait des années plus tard. Peu importe, il avait une excellente mémoire. Tout cela dura longtemps et au bout de plusieurs heures de questionnement, on déclara Ewald toujours aussi fermement anti-magie et non mage lui-même, l’autorisant à reprendre sa vie (presque) comme si rien ne c’était passé.
Et c’est (presque) ce qu’il fit.

Bien des gens – les parents d’Ewie en premiers- notèrent le changement d’attitude de ce dernier depuis son retour. Devenu bien plus calme et posé qu’il ne l’était avant son kidnapping, il était à présent peu bavard et peu pressé de se mettre en avant pour s’attirer des gloires futiles. Il avait changé. Mais pour tous cela était bien normal. Le jeune homme avait subit un traumatisme important, battu et humilié pendant plus d’une année par des rebelles qui ne cherchaient que le sang. Pauvre garçon ! La réalité était pourtant bien loin. Effrayé de se trahir, le petit prit ses distances avec le reste du monde, ne se décontractant qu’en présence de son allié pour le reste… il travaillait d’arrache pied pour être au niveau des meilleurs, meilleurs que les meilleurs et peu à peu son investissement paya.
Ayant repris sa tutelle sous le prince, Ewald fut bientôt envoyé en mission avec lui et l’âge aidant, les deux futurs hommes devinrent d’encore plus solides compagnons qu’avant sa disparition.
Le temps passant, Ralph prit la couronne et Ewald le seconda lorsqu'il eut l'âge acceptable de dix-neuf ans. Un tel choix fut contredit bien sûr. Il était si jeune, si peu d'expérience! Nombreux furent ceux qui se confrontèrent à lui ou le raillèrent. Ils le regrettèrent amèrement. Le noble joua ses tours, ses cartes et ses ruses; certains perdirent leur fortune, d'autre leur réputation, d'autres furent bannis et les plus virulent malchanceux: la vie. Il fit cela tout en apportant son aide et sa dévotion au roi, n’oubliant jamais qu’un jour il lui faudrait tuer celui qui était devenu son ami.
Et pendant toute sa progression, il devint à son tour à force de manigance et ruses, chef d’une rébellion en marche.

Description : De jeune garçon un peu peureux et sans démarcation particulière, Ewald est devenu un beau jeune homme qu’il est difficile d’ignorer. Plutôt grand puisqu’il avoisine le mètre quatre-vingt dix, cet homme possède comme la plupart des nobles ; un port altier et une posture de confiance qui trahit son importance au sein de la cour.
Ainsi donc, quand la basse extraction a la possibilité de croiser le chien du roi, ils y voient un homme imposant au corps modelé par les entraînements intensifs qu’il subit. Un visage qui pourrait être très avenant si son regard doré ne s’arrêtait pas sur chacun avec une sévérité implacable. Un sérieux que rien ne semble pouvoir briser tandis que l’idée de le voir sourire sincèrement semble relever de la légende. Distant ou carrément froid, Le jeune seigneur ne supporte toutefois pas de se montrer mal vêtu. Si certaines mauvaises langues s’amusent à dire qu’il est coquet (et elles n’auraient pas complètement tord) ou même superficiel, la vérité se trouve ailleurs. En effet, malgré les années passées, la morsure de Karl est toujours là, plus pâle, plus sensible et plus fine qu’aux endroits normaux elle reste tout de même bien visible au niveau de son cou. Or, même si la forme est devenue à présent un peu abstraite, il faut peu d’imagination pour se rendre compte que cela pourrait fort ressembler à une morsure de (gros) animal.
Impassible à tout épreuve, seuls les cheveux d’Ewald semblent se rebiffer devant se caractère difficilement approchable. Noir comme la nuit, mi-long, le seigneur a tenté beaucoup de chose pour les discipliner avec plus ou moins de succès. Aujourd’hui, il se contente de leur donner une forme convenable qui ma foi, lui sied plutôt bien. De toute façon, qui irait s’amuser à critiquer en face le bras droit du roi ?

Lorsque la lune se lève, Ewald grandit encore : beaucoup. Ses bras et son torse pourtant déjà épais et finement dessinés prennent en masse, se recouvrant d’une fourrure ébène et drue sur l’ensemble de son corps. Un simple mortel observant sa transformation pour la première fois pourrait donc aisément être impressionné. Il faut dire qu’Ewald est issu de cette branche de loups-garou qui ont privilégié la force brute et la résistance physique à l’agilité et la souplesse. De grosses pattes, des griffes aiguisés, des crocs acérés et des poils épais le protégeant des blessures les plus graves font de lui un monstre taillé pour les combats… violents. Sa fourrure plus noire que la nuit contraste cependant avec la large bande blanche qui orne son épaule droite. La forme pourrait d’ailleurs faire penser à losange (très grossier), qui n’est dû à rien d’autre que la meurtrissure causée par Karl. Il serait alors aisé de faire le lien entre la cicatrice d’Ewald et la tâche du loup, d’où la réticence de se dernier à se dévêtir en public…

Caractère :
La peur de se faire repérer ou de se faire trahir par une mauvaise parole ont conduit le jeune garçon à se murer dans un mutisme observateur. Contraint de contrôler chacune de ses émotions afin de ne pas révéler à tous sa nature véritable, Ewald est devenu un modèle de maitrise de soi. Impassible en toute circonstance, il est extrêmement mal aisé de tirer de lui un sourire véritable, accentuant un peu plus le mystère qui plane autour de ce conseiller du roi à la carapace d’acier.
Il sait bien sûr se montrer poli, sourire lorsque les circonstances l’exigent et même danser lors des récéptions, mais difficile d’obtenir de lui une émotion qui n’a pas soigneusement été étudié et approuvé par le cerveau qui dirige ce corps.  Maitrisant l’étiquette et ses subtilités, Ewald sait toujours comment indiquer à ses interlocuteurs le mépris qu’ils peuvent lui inspirer si tel est le cas ou a contrario, le respect qui leur inspire.
Bien qu’aimant les femmes, le seigneur n’a pourtant jamais été pris en flagrant délit avec l’une d’elle et si un père avait découvert sa fille dans les bras du seigneur, loin de lui l’idée de faire un scandale pour vanter les mœurs légères de sa descendante.
De toute façon Ewald est trop prudent pour que son secret s’évente si aisément. Chantage, corruption ou intimidation, le seigneur possède sa propre conception de la justice. Pour lui, la fin justifie les moyens (ou presque). Il sait aussi que s’il venait à tomber, beaucoup de rebelles seraient découvert à leur tour et les massacres seraient encore plus intenses qu’en ces temps compliqués. C’est pour cette raison que les concepts de loyauté et de fidélité revêtent pour lui une importance considérable ; La trahison étant purement et simplement punit de mort. Une mort toutefois discrète, presque en toute intimité. Ewald n’est pas homme à scandale, il laisse cela au roi si cela lui chante ou aux autres nobles tapageurs qui veulent entendre leur nom scandé par des centaines de lèvres curieuses et affamés de ragots.
Bien évidemment, avec toutes ces responsabilités qui pèsent sur ses épaules, Ewie a besoin de soutien. Un soutien sans faille qui ne l'abandonnera pas. Ainsi, lorsqu'il est seul, le conseiller du roi aime à se servir de l'alcool (généralement assez fort) pour libérer son esprit le temps de quelques secondes. Il agit bien évidemment avec modération (la plupart du temps) puisque les affaires du royaume peuvent le tirer de sa tranquillité à tout instant et il serait malvenu d'être ivre devant le roi et son peuple. Cependant la régularité avec laquelle il se sert pourrait presque être associé à de l'alcoolisme...

Accordant plus que difficilement sa confiance, le seigneur ne s’autorise à rompre son manque d’émotion qu’en présence d’amis ou de personne de confiance. Personnes de confiance plus généralement située dans le cercle des rares rebelles qu’il mène.

Pour le reste, s’il ne déteste pas les chats, ces derniers ont tendances à le faire pour lui, provoquant pour le loup plus d’inquiétude qu’autre chose. Il ne serait d’ailleurs guère surpris que l’on découvre sa forme réelle à cause d’eux.
S’étant octroyé officiellement le titre de proche-conseiller et tout le blabla du roi, ainsi que noble aux activités aussi diverses que variées : allant de la gestion de maison close luxueuse, aux affaires commerçantes. Qui soupçonnerait donc cet homme à l’emploi du temps si chargé, d’être en réalité le pire ennemi du roi ?

Monture : De nombreux chevaux mis à disposition au château.

Signe spécial : Une cicatrice blanchâtre enserrant son épaule droite, témoin d’une mâchoire animal bien plus grande qu’elle ne devrait l’être…

Pouvoir : Transformation en loupiot pas content =)

Code : Validé



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Ewald Der Radul Ja Sejer el’Sigmar

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