Elle s’appelait Vikim.
Belle avec sa peau d’albâtre.
Belle avec ses grands yeux verts inquisiteurs.
Belle avec son sourire innocent, resplendissant de joie.
Aden -lui - n’avait que seize ans lorsqu’il la rencontra pour la première fois.
Il ne lui en fallut pas plus pour l’aimer.
Quoi ? Comment ça j’ai sauté une partie ?! Depuis quand ça vous intéresse de toute façon ? Aden n’était qu’un morveux pourri gâté par sa famille. Un gosse exécrable qui n’en demandait pas plus pour grandir dans le faste et l’amour de soi, le mépris de l’autre et la haine de tout à chacun. Un petit garçon, cadet de sa lignée qui n’hériterait de ses géniteurs que de pauvrettes terres insignifiantes puisque il n’était que le dernier. Une espèce de truc qui ne servait à rien en somme, mais qui devait tout de même faire bonne figure, car on ne salit pas impunément le nom de Kaan’arkhal ! De toute façon passons, la vie avait bien des projets pour Aden, mais pas celui de rester dans l’ombre.
Vikim donc.
Une jeune noble, de deux ans plus âgée que lui. Une demoiselle originaire d’une famille tout ce qu’il y avait de plus humaine, dont la généalogie remontait jusqu’à la nuit des temps semblait-il… et à la pauvreté presque aussi importante. Personne ne fut dupe d’ailleurs. Chacun savait que la jeune femme n’était apparut à la cour de Shu que pour obtenir un mariage qui sauverait la trésorerie de la famille. Mais Aden n’en avait cure. Elle était belle, douce, gentille, altruiste et pour la première fois, il vit ce qu’était le monde extérieur. Ou plutôt, pour la première fois il découvrit ce que cela faisait de ne pas être ignoré ou méprisé parce que son arrivée dans la famille ne lui donnait que peu de valeur.
Inutile de vous dire donc, que le jeune noble changea presque du tout au tout en sa présence. Lui si sûr, si fier, si arrogant avec les autres arrivait presque à se transformer en adorable chaton lorsqu’elle était là. Il se pliait en quatre pour elle, la charmait de son mieux… et celle-ci ne paraissait pas des plus insensible à son charme. Le duo passa de plus en plus de temps ensemble, pour tous, il ne fut qu’évidence d’un prochain mariage entre ces deux là. Ils étaient faits l’un pour l’autre. N’avait-elle pas calmé un petit diable ? Ou du moins atténué des défauts qui auraient pu en faire un homme extrêmement dangereux ?
Chaque jour Aden se surprenait donc à rêvasser de ce moment où il pourrait enfin caresser ce beau visage, où il pourrait délacer ce corsage si austère pour dévoiler mille et une merveilles qui le faisaient frémir d’avance. Aussi, lorsque l’adolescent fut convoqué à l’instar du reste de sa famille, se décida-t-il à être le plus heureux des hommes en demandant cette faveur à son père. Car les choses sont ainsi faites dans ces familles pleines de pouvoir. Le géniteur est roi, les autres obéissent ou crèvent.
Il faut, avant toutes autres précisions, ajouter que monsieur Kaan’arkhal n’était pas réputé pour sa gentillesse et sa clémence envers ses ennemis (l’une des raisons d’ailleurs qui lui avait valut une prospérité grandissante dans la cité de Shu) et que l’heure n’était pas venue au petit dernier de prendre la parole. Droit dans ses habits de soie, les épaules carrés et les bras derrières les dos, Aden attendit comme un petit soldat à sa place, que tous fussent là et que son père annonce.
…
L’espace d’un instant, tout tangua autour de lui.
Quoi ?
QUOI ?
Même les siens semblaient sidérés. C’était impossible ! Et pourtant…
-Mais…
-Je te retiens toute suite Aden, déclara son père d’une voix forte en arrêtant dans le même temps son geste,
cette Vikim ne fait que te rendre plus faible de jour en jour et c’est pour cette raison qu’elle épousera ton frère. Sarek.
Ce dernier s’avança d’un pas en hochant la tête. L’idée ne lui déplaisait pas, il récoltait là un joli petit lot et des terres à remettre à flot. Pour cela l’argent dont il disposait serait entièrement suffisant. Car oui ; Vikim restait un beau parti, tant physiquement que d’un point de vue économique. Les commerces de son nom se mourraient, mais un petit coup de balais… et tout repartirait.
Aden protesta avec véhémence, colère, tapa du pied comme l’enfant gâté qu’il était et qui vivait sa première frustration. Mais rien n’y fit. L’union d’Aden et de Vikim ne se ferait jamais. JAMAIS ! Ce ne fut pas faute d’insister pourtant, mais la faiblesse qui s’était emparée de lui à partir du moment où son cœur fut ravi causa son échec. Rien n’y fit et la demoiselle fut interdite de le revoir seul à seul. Qui sait alors ce qui se serait passé ?
Non, à la place de cela se fut Sarek qui commença à passer plus de temps avec elle. L’attirance était moins évidente, moins réciproque, d’autant plus lorsque le nouveau couple croisait le célibataire au cœur brisée. Dans de telle situation, Vikim croisait brièvement les yeux d’argent du garçon, avant de les baisser vivement, incapable de la moindre rébellion pour être avec lui. De son côté, l’aîné se faisait un plaisir de passer sa main autour de la jeune femme en un geste de possession absolu et parfois de pousser le vice jusqu’à l’embrasser dans le creux de son cou pâle, ne laissant apparaitre qu’à Aden les crocs mortels qui choisiraient de la vie de la future mariée. Mourrait-elle lacérée ? Etouffée sous sa masse écailleuse ? Car oui, rare étaient les membres de la famille qui ne possédaient pas de don de transformation en anaconda. Leurs gênes, transmis par leur mère leur permettaient ainsi de passer plutôt inaperçu, ou plutôt de ne pas trop avoir à faire aux tests imposés à Ekiard puisqu’ils n’avaient pas à s’y rendre. En effet, son père (simple humain pourtant terriblement imposant) voyageaient régulièrement pour affaire et pouvaient de son côté passer tous les tests avec succès.
Le message transmis par le grand frère était alors on ne peut plus clair. Un geste : quel qu’il soit, pour la récupérer et elle connaitrait bien plus de souffrance qu’elle ne pourrait en endurer.
Raaaaaaaah ! Toute cette haine ! Toute cette colère qu’éprouvait Aden ! Il ne savait qu’en faire ! Sa première idée fut de se défouler sur les habitants de Shu, il but à loisir, étrangla à n’en plus pouvoir pour sentir la sensation délicieuse des os craquant sous ses anneaux d’acier, mais ça ne suffisait pas. Il sentait encore en lui ce désir de mort, cette soif de tuer quand bien même il devenait difficile de dissimuler ses traces. Les rumeurs commençaient à devenir inquiétantes. Un monstre rodait dans la ville !
C’est alors qu’il décida de prendre une épée, de renouer contact avec son maitre d’arme qu’il ne voyait auparavant qu’une fois par semaine et de reprendre l’entrainement. Son statut n’étant rien, il avait tout la liberté voulue devant lui et il en profita. Ses exercices hebdomadaires devinrent quotidiens, intenses et longs, presque déraisonnables. Qu’importe ?! Aden rattrapa son retard en peu de temps, très peu de temps puisque seul le combat lui permettait d’oublier l’injustice dont il se sentait ciblé. Ses adversaires tournèrent, ses capacités se diversifièrent et le garçon apprit le combat à l’épée, la dague et la lutte à main nu qui devint bientôt sa pratique favorite. L’arc ne l’intéressait guère, il savait viser certes, mais il préférait l’action et le frisson de la mort imminente. Son père trouva par ailleurs qu’il n’aurait pu faire meilleur choix en lui supprimant Vikim. Son fils si pathétique était devenu une terreur ambulante et sans le savoir, participait à la froide réputation de la famille. Les rares moments où il ne se battait pas laissait en effet place à des provocations gratuites. Aden était réputé susceptible et rien n’était plus facile de le provoquer en duel. Or, il y avait toujours des hommes suffisamment stupides pour se croire supérieur, et se penser capable de le battre. Le sang qui ornait les rues était pourtant là pour rappeler leur place…
La vie se déroula ainsi pendant près de quatre ans.
Aden fut aux premières loges pour assister à l’union de son frère et sa fiancée, et bizarrement ce soir là compta parmi le plus grand nombre de meurtres non identifiés, de corps retrouvés disloqués sans que les enquêteurs n’aperçoivent ne serait-ce qu’un bout de piste pour les mener à la bête. Pourtant, les jours filèrent bon train. Vikim s’épanouissait peu à peu pendant que lui se ternissait. Il ne fut bientôt qu’une ombre morose et colérique qui s’accentua d’autant plus quand le ventre de son aimée s’arrondit sans qu’il n’y fut pour rien. Ses dents se serrèrent et il fut bien obligé de constater qu’il n’était plus que néant pour elle lorsqu’elle finit un beau jour par lui dire :
-Oublie-moi Aden. Tu étais jeune à l’époque où nous nous fréquentions, je l’étais aussi. Nous n’avions fait là que des erreurs.
C’est à cet instant que se glaça à jamais le cœur du garçon.
Il. Lui, était une erreur !
Avait-elle oublié l’union de leurs lèvres ? Leur douceur ? Il n’était qu’une passade ? Qu’avait-elle vraiment ressenti quand lui était prêt à mourir pour elle ? Quels mensonges lui avait-elle contés ?
Et comment était-il sensé cesser d’aimer une femme qu’il voyait presque tous les jours ?!
Mais tous ses questionnements prirent fins six mois plus tard, alors que l’accouchement de Vikim ne tarderait plus et que le futur héritier pointera bientôt le bout de nez.
Se furent les parents de sa belle-sœur qui vinrent le chercher à l’aide.
Ils savaient.
Ils avaient découvert avec certitude leurs véritables origines depuis quelques jours et Vikim ne tolérerait pas d’avoir été ainsi trompée. Elle ne voulait pas d’un fils serpent, elle ne voulait pas d’un futur monstre ! Et elle ne mâcherait pas ses mots avec Sarek ! Si Aden n’était pas réputé gentil garçon à présent, ils invoquèrent pourtant l’amour qu’il portait pour la demoiselle- toujours si visible au fond de ses yeux- pour essayer de la protéger de son frère.
Et comme de juste, n’écoutant que son ridicule cœur battant, l’hybride s’élança à la poursuite de la jeune femme. Il lui fallait absolument la rattraper avant qu’elle ne lui parle. La raisonner. Faire quelque chose ! Mais il ne la trouva pas, ne la vit pas… jusqu’à ce qu’il l’entende ! Il s’arrêta net… avant de s’élancer comme une flèche vers le lieu d’où provenait le bruit.
Aden poussa un grand coup sur les portes qui s’ouvrirent à la volée, sur une jeune femme blonde, enceinte, ensanglantée et encore dans les bras de Sarek :
-Petit frère, se contenta de répondre au regard du nouvel arrivant,
c’est dommage… Elle n’a pas sût tenir sa langue.-Espèce de connard !Et une nouvelle fois il bondit en avant. Fonçant droit sur son aîné, ils eurent tôt fait de s’empoigner l’un l’autre dans un combat furieux :
-TU L’AS TUE !S’ensuivit une flopée d’injure (que je ne suis pas autorisée à retranscrire) ici et que Sarek ne chercha même pas à contré, bien trop occupé à esquiver les coups furieux du monstre. Que son cadet soit à présent devenu si violent et entrainé n’était plus vraiment une bonne chose désormais. L’homme le sentait dans ses tripes, il était en danger ! Le combat fut plutôt bref et Aden eut tôt fait d’achever celui qui avait le même sang que lui en plantant vivement sa multitude de crocs dans sa gorge à découvert, il resserrera sa mâchoire et lui arracher la moitié de la trachée. Le rouge se mit subitement à couler plus que de mesure, mais Aden n’y faisait toujours pas attention. Il se dirigea plutôt vers le corps inerte de Vikim…
Doucement il s’agenouilla prêt d’elle, passa sa main sous la nuque sans vie et apposa son front contre celle qu’il avait tant aimé. C’est le moment que choisit le reste de sa famille pour découvrir le fratricide.
Des explications ? Il n’y en eut pas vraiment besoin. Pour eux Sarek avait eu raison, Vikim aurait dû aller dans leur sens, et pas autrement. C’était elle, ou leur réputation, leur richesse et surtout ; leur vie. Il n’en fallut pas plus pour Aden qui –encore une fois- laissa place à ses instincts meurtriers. Il serait mentir que de dire qu’il s’en sorti indemne, mais qui à part lui avait pris le temps de s’exercer à l’art de la mort plusieurs heures par jour ?
Le résultat apparut de manière implacable.
Toute cette fureur qu’il dirigeait vers ceux qui l’avait privé d’une vie qu’il désirait tant, toute cette haine prit forme de la plus obscure des manières et père, mère, autres frères et sœur se retrouvèrent mutilées sans pouvoir opposer de résistance flagrante. Les bras furent arrachés, les têtes volèrent, les corps tombèrent et tout cela dans l’accompagnement d’un rire totalement démoniaque. Recouvert du liquide pourpre de sa famille, Aden connaissait une joie pure en abrégeant des vies qu’il n’avait – jusque là- jamais pu toucher.
Puis le silence fut de retour et le reptile parut seulement se rendre compte de ce qu’il venait de faire.
Lentement, l’homme parcourut du regard la pièce habituellement si joliment décorée, transformée à présent. Les chaises étaient renversées, les tables brisées et le sang maculait certains endroits parfois jusqu’au plafond :
-Yefet ! Tonna-t-il rageusement.
C’était peu dire que le boucan avait provoqué quelques réactions et que certaines personnes, bien que s’étant rapprochées, cherchaient à rester discrètes. Le pauvre Yefet n’eut pas ce loisir. Il arriva à son tour dans la pièce et resta de marbre devant la scène macabre à laquelle il assistait. Peut-être avait-il anticipé depuis longtemps ce qui allait se passer entre ces nobles, il était bien trop intelligent pour savoir qu’Aden ne passerait pas sa vie dans la soumission. Son regard tout à fait neutre glissa sur les corps et les entrailles éparpillées des victimes et répondit avant même que son nouveau seigneur n’ait eu le temps de parler :
-Nous devrions faire brûler la bâtisse. Condamnons les portes et enfermons-y les domestiques afin de faire disparaitre tous les témoins de votre dispute. Prenez un cheval et allez dans votre maison de campagne située à un jour de là. Je ferais courir le bruit que vous y êtes déjà depuis quelques jours…
Si la première idée d’Aden fut de se jeter sur lui pour buter ce petit enfoiré qui osait lui donner des ordres, il se reprit toutefois en constant qu’il l’avait précisément appelé pour ce genre d’incident. Et ainsi furent faites les choses. L’hybride tua la plupart de ses domestiques, cloitra dans d’autres pièces ceux qu’il avait pu enfermer et aida son conseiller à mettre feu au domaine. Il ne se retourna pas lorsque les flammes léchèrent les murs et il était déjà loin lorsque les fenêtres éclatèrent pour laisser passer les langues de feu qui avaient fini de dévorer les corps de toutes ses victimes.
Les autorités vinrent le prévenir le jour suivant du drame qui venait d’arriver et il joua le rôle que les circonstances exigèrent de lui pour ne pas être soupçonné. Yefet avait fait un excellent travail et c’est tout naturellement que le nouveau seigneur lui donna sa dénomination :
-J’ai une dernière instruction pour toi. Tu vas continuer à gérer les affaires de la famille, comme tu l’as toujours fait avec mon père. Mais je ne serais pas derrière toi pour te surveiller et je ne me fais aucune illusion sur toi. Tu vas essayer de m’entuber. Je vais donc te proposer un marché. Tu pourras t’enrichir comme tu veux sur mon dos, utiliser les moyens qui te plairont pour nous maintenir à flot. Je n’aurais que deux exigences : Avoir un rapport tous les mois de ce qui a été fait et de ceux qui sont entrés en relation avec nous et constater régulièrement une augmentation de notre fortune. Tu pourras à loisir prendre le surplus. Je n’ai pas pour objectif de m’enrichir comme un fou. Je veux juste mener la vie comme je l’entends. Mais si jamais tu faillis…alors tu regrettas de ne pas être mort avec les autres.Et c’est ce qui se passa. Yefet n’aurait pu être meilleur serviteur maintenant qu’il s’enrichissait copieusement grâce au nom des Kaan’arkhal et Aden continua de mener une vie de riche débauché. Ces exigences étaient très facilement réalisables, Aden se servait juste de Yefet pour s’émanciper de la paperasse, tout comme Yefet se servait de lui pour gagner en influence et en fortune.
Bien sûr le bruit continua de courir que l’auteur de ces méfaits s’incarnait dans le fils violent qu’était Aden. Mais il y eut une enquête (grassement financée par le survivant de la famille) et le coupable fut officiellement trouvé, punis et les grandes instances avaient bien d’autres choses à faire que de s’occuper des dire de la populace, laissant évoluer Aden le plus librement possible au cœur du royaume…
Caractère : Un mélange d’arrogance, de narcissisme et de confiance en soi, une grosse marmite de susceptibilité, plusieurs louches d’impulsivité, un soupçon de haine pour tout ce qui bouge. Voila un mélange assez explosif qui pourrait assez bien caractériser Aden (en même temps dans la partie caractère… hum !). Le jeune homme est en effet plutôt violent, et c’est peu dire. Juste au cas où, si jamais vous le croiser l’œil mauvais – mais plus mauvais que d’habitue hein – courrez. Fuyez, loin, sans vous retourner et en priant le dieu que vous voulez qu’il trouvera une autre victime que vous…
L’amabilité, la gentillesse, l’altruisme et autres sentiments mièvres ?
Connait pas !
Ça ne le servirait pas, alors à quoi bon ? Ha si ! Eventuellement pour accrocher sur son tableau de conquêtes une demoiselle de plus ? Dans tous les cas, les hommes sont assez peu chanceux à son égard (sauf si eux aussi sont plutôt bien foutu et ont une jolie paire de fesses. Tant qu’il s’agit de faire plaisir, Aden n’est pas très difficile). Seul Yefet qui le sert de manière rapide et efficace trouve un peu d’importance à ses yeux, mais gare au jour où il deviendra inutile…
Courageux ? Je ne dirais pas ça comme ça. Aden se croit en fait suffisamment supérieur au commun des mortels pour braver une majeure partie des dangers du monde sans se démonter ou ressentir le moindre doute ou crainte pour sa vie. Il est puissant, et il se sait (un peu trop d’ailleurs…)
Vous protéger ? Uniquement si cela sert ses intérêts ou ses envies.
Pour résumer, Aden est le nombril du monde, ne comptant que sur lui pour parvenir à son objectif consistant à passer le reste de sa vie de la plus agréable des manières, se définissant alors par : l’alcool (décidemment avec Ewald je tiens le bon bout ><), la drogue, les filles, les hommes, tout ce qui bouge, le meurtre pour le plaisir et tout ce qui peut changer son quotidien ennuyeux. Avec toutes ces tentatives, l’hybride a fini par se découvrir une autre passion et il vous avouera ainsi sans mal que la douleur est fort jouissive, rajoutant un piment certain au sexe et au combat.
Une dernière petite chose : De fait de sa nature reptilienne, Aden a une sainte horreur du froid ou de tout ce qui en approche. L’hiver ? Très peu pour lui ! Cela l’agace et lorsqu’il ne se réfugie pas dans sa chaude demeure, vous pourrez constater à vos dépends qu’il est encore plus bougon que d’habitude. Normal me direz-vous, il pourrait fort bien mourir si l’exposition à ce climat glacé venait à se prolonger. Il n’est donc pas rare que ses habitations soient munies d’hammam dans lesquels il aime se prélasser presque par-dessus tout. La chaleur et l’humidité. Existe-il un climat plus cool que celui-ci ?
PS : Pour Aden tout est mangeable et si un humain est trop gros pour lui, un ou deux membres ne le dérange pas outre mesure.
Monture : Ça dépend de ses humeurs, mais il a vite fait de changer. Comment ses partenaires en fait .
Signe spécial : Un tatouage sur l’épaule.
Blason: Pouvoirs : Devenir un groooooooos serpent
Groupe : mage ou anti-mage?... bah du moment qu'on ne le fait pas chier en fait il s'en fout. Donc neutre?
Code : validé
Où avez-vous connu le forum ? =p