Nom : Lakers
Prénom : Claws
Date de naissance: 1er Coliem 1528.
Age : 24 ans
Sexe : Mâle
Race : Hybride félin
Physique : Claws n’est pas spécialement grand et imposant.
Il est de taille moyenne, proche des 1m80. A première vue, il parait chétif. Cependant, il s’agit d’un leurre. Il possède la musculature d’un félin, c’est-à-dire discrète mais efficace. Toute la grâce et la majesté du félin dont il est issu se voit directement dans sa démarche et dans ses attitudes. Claws est agile et souple, silencieux et rapide. Des atouts qui font de lui un excellent assassin.
L’animal qu’il représente est la panthère des neiges. Son physique en est un témoin. Ses cheveux sont assez longs, lui arrivant en-dessous des épaules. Il lui arrive parfois de tisser des tresses à l’aide de quelques mèches de cheveux. Ils sont blancs voire même gris à certains endroits. Des oreilles pointues se dressent sur le haut de son crâne. Mobiles, elles s’orientent dans tous les sens pour capter le moindre son. Son ouïe est supérieur à celle d’un humain tout comme sa vue et son odorat. D’ailleurs, sa vue reste excellente la nuit ce qui accroit ses chances de tuer. Une queue faisant presque la taille de son bras et tout aussi touffue qu’un plumeau, bat l’air derrière lui. Ses ongles ressemblent énormément à des griffes, lui servant d’armes dans certains cas, et son dos est recouvert des taches caractéristiques de la panthère des neiges. D’autres sont également présentes sur ses cuisses, ses épaules et ses avant-bras, mais beaucoup moins nombreuses que dans son dos. Et pour finir, des jolis crocs blancs complètent la panoplie du chat-assassin.
Niveau vestimentaire, Claws reste dans la simplicité, tant que ses vêtements sont aussi souples que son propre corps. Il a quand même un penchant pour les couleurs sombres, ce qui lui permet de se fondre dans la nuit. Bien évidemment, il cache bien souvent ses cheveux blancs, ne laissant apparaitre que ses oreilles. Sinon, dès qu'il se retrouve en public, le félin couvre sa tête d'une capuche ou d'un chapeau, camouflant ainsi ses oreilles. Il porte également un grand manteau pour cacher sa queue.
Quant à ses possessions, elles sont assez restreintes.
Il n’a pas vraiment d’amis, pas de maison. Il voyage de ville en ville. Tout ce qu’il possède, Claws la sur lui. Bien sûr, il s’agit de l’attirail du parfait assassin:
- Armes de jet. Certaines sont empoisonnées. Non pas le poison fulgurant mais plutôt un paralysant. Comme tout félin, il adore jouer avec ses proies, prendre plaisir à les tuer. Même s’il aime le jeu, son travail est rapide et efficace.
- Deux dagues identiques. Il s’en sert pour le corps à corps. Il est bien sûr ambidextre.
- Des sachets de poison. Ceux-là sont toxiques et non paralysant. Ils permettent de tuer rapidement et en toute discrétion.
- Vêtements de rechange
- Sa bourse
Caractère : Claws est quelqu'un d'assez calme, qui ne s'emporte pas pour un rien. Il ne prend jamais de décisions trop vite, préférant réfléchir avant d'agir pour évaluer tous les choix qui s'offrent à lui. Il n'aime pas attirer l'attention sur lui à cause de son apparence de félin fort reconnaissable. De plus, il reste un assassin. La discrétion est donc son meilleur allié. Il passe facilement inaperçue par sa démarche silencieuse et son incroyable agilité. Il évite les endroits bondés, passant par les rues sombres voire même les toits.
Il est froid et distant. On dit qu’il fait souvent froid dans le dos et que c’est un tueur sans émotions. Certes, lorsqu’il tue ou discute, il reste de marbre la plupart du temps, comme s’il n’éprouve aucun sentiment. Ce qui est faux bien entendu! Avec le temps, il a appris à cacher ses émotions. Le travail, c’est le travail! Il ne peut pas se permettre d’avoir des sentiments alors que son métier est d’assassiner les gens.
De par sa nature, c’est un personnage solitaire et énigmatique. Il parle très peu, ne causant que quand on lui adresse la parole. Et encore, quand il s’agit de travail et d’argent à la clé. Il n’aime pas dévoiler sa vie, gardant tout pour lui. Rare sont ceux qui connaissent ses secrets. C’est également la même chose quand il s’agit de confiance. Claws ne la donne à personne. Étant un assassin, il ne peut compter que sur lui-même. Son commanditaire peut se retourner contre lui à n’importe quel moment. Il n’a donc confiance qu’en lui-même. Il n’empêche qu’il reste loyal envers celui ou celle qui a fait quérir ses services. Tant qu’il est payé, surtout qu’il demande l’argent à l’avance, il fera tout ce qu’on lui ordonne.
Histoire :Claws est né dans un petit village qui comptait à peine une cinquantaine d’habitants, caché du monde, au milieu d'un vieux bois.
Les villageois étaient tous des se connaissaient tous. Il y avait rarement des problèmes et dès qu’il y en avait, ils étaient réglés de façons diplomatiques. On discutait beaucoup et on essayait de trouver un compromis. Le coin était calme et paisible d’où l’envie de s’y installer pour les voyageurs. Ce fut le cas pour les parents de Claws.
Ils étaient tous les deux des chimères félines. Deux êtres issus de la même sous-espèce à savoir léopard aux couleurs du soleil et un autre aux teintes hivernales. Ils s’étaient rencontré tous les deux dans un village voisin également composé d'hybrides cachés à l'insu de tous. L’un était venu vendre du poisson et l’autre des étoffes. Dès qu’ils se virent, ce fut coup de foudre. Un regard… ils surent alors qu’ils allaient partager leur vie entière ensemble.
Les deux félins s’installèrent donc ensemble. Ils choisirent un endroit propice pour élever leurs futurs enfants. Et rien de tel que ce petit village!
Les deux amoureux firent construire une maison, un peu en dehors du village. Non pas qu’ils voulaient s’isoler des autres habitants, juste que nos grands chats avaient besoin d’espace. Surtout qu’ils avaient une grande envie de fonder une famille nombreuse.
Ensemble, ils ouvrirent une boutique de vêtements. La femelle faisait venir du tissus des grandes villes et confectionnaient elle-même chaque habit, allant des chaussettes aux chapeaux. Quant à son compagnon, il partait souvent à la pêcher ou à la chasse pour nourrir sa famille. Le surplus n’était bien sûr pas consommé par eux mais vendu dans des villages plus grands, sur les marchés. Cela leur permettait d’avoir des revenus supplémentaires.
Très vite, et comme il fallait s’y attendre, la femelle tomba enceinte. Fous de bonheur, les deux futurs parents préparaient déjà l’arrivée de leur bébé bien qu’il n’arrive seulement que dans neuf mois. Il n’empêche que les deux félins ne s’arrêtèrent pas de travailler pour autant. Les mois se succédèrent les uns après les autres sans encombres, du moins sans compter les petits défauts de la grossesse. Puis, le grand jour arriva!
La mère mit au monde deux adorables petits humains aux traits de chatons, offrant ainsi au monde deux nouveaux êtres plein d’avenir. Certains les auraient qualifiés de jumeaux, c’était peut-être le cas. Mais chez les félins, il arrivait souvent que la femelle donne naissance à plusieurs petits en même temps. Et malgré le fait qu’elle soit à moitié humaine, il en allait de même pour les chimères. Ici, il n’y avait que deux chatons, un blanc et un fauve, mais elle aurait pu en avoir un troisième voire même un quatrième.
Rendah et Hitam, un mâle et une femelle. Mais leur nom est un détail sans importance pour la suite de l’histoire. Tout comme le nom de leurs parents… inutile de les citer… vous comprendrez pourquoi… plus tard…
Les deux petits grandirent rapidement. A deux ans, ils étaient déjà capable de marcher, caractéristique de leur sang animal. Leur croissance se faisait plus rapide que celle des humains ordinaires. Seule la parole s’apprenait plus lentement.
Les jeunes léopards jouaient souvent dehors lorsqu’il faisait beau, sous l’œil attentif de leur père qui les emmenait à la pêche avec lui. La boutique de leur mère n’était pas faite pour être un terrain de jeux. Et puis, l’extérieur était bien plus divertissant et empreinte de savoir qu’une pièce remplie de tissus.
Qui aurait pu se douter de la suite des événements…
C’était une belle journée d’été, ensoleillée et chaude.
Les deux gamins jouaient non loin de leur maison. Leur mère était installée sur une chaise près de la porte d’entrée. Elle avait pris un jour de congé pour s’occuper de ses deux petits bouts. Elle rapiéçait des pantalons ou des chaussettes troués, jetant de temps à autre des coups d’œil aux enfants. Elle les rappelait parfois lorsqu’ils se trouvaient trop loin, les avertissant de ne pas trop s’éloigner. Elle précisait toujours que, ce n’était pas parce qu’ils vivaient dans un coin tranquille que les voleurs et bandits n’existaient pas. Les deux chatons faisaient toujours « oui » de la tête. Ils revenaient un peu plus près avant de repartir jouer de plus belle, ce qui faisait sourire leur mère.
Les petites chimères couraient après les papillons, chasser les insectes dans l’herbe tels que les sauterelles, grimpaient aux arbres et s’amusaient dans les arbres comme de véritables acrobates.
Ce jour-là, les deux enfants s’étaient aventurés un peu plus loin que d’habitude. Mais la maison était toujours en vue. Dès qu’ils entendraient le cri de leur mère, ils rappliqueraient sans ronchonner. Mais tant que celle-ci ne les rappellerait pas à l’ordre, ils continueraient de jouer comme à leur habitude. L’un d’eux, le mâle, aperçut un lapin. Ayant très envie de s’amuser avec plutôt que de le chasser, le léopard fonça vers lui. Les oreilles dressées, l’animal remarqua le jeune fauve, et voyant en lui un prédateur, détala sans comprendre qu’il s’agissait d’un jeu. L’enfant se mit à le poursuivre, s’éloignant sans s’en rendre compte de sa sœur et surtout de la maison. Il continua de courir derrière le lapin jusqu’à ce que celui-ci disparaisse dans son terrier. L’enfant fit la moue en voyant son compagnon de jeu se volatiliser dans un trou. Il fit demi-tour et retourna sur ses pas, ne réalisant pas qu’il s’était trop détourné des chemins habituels.
Si seulement il s’agissait d’une histoire d’enfants perdu dans les bois…
Le petit léopard arriva au détour d’un chemin. Là, il tomba nez à nez avec ce qui semblait être un voyageur. Il était emmitouflé dans une ample et sombre, ce qui lui donnait une allure de fantôme. On ne voyait pas son visage, seulement ses yeux perçants. La chimère s’arrêta à quelques pas de lui, surpris de voir quelqu’un ici. Il recula un peu. Ce type ne lui inspirait rien de bon à en voir son apparence. Celui-ci avança d’un pas ce qui fit détaler l’enfant.
Le gamin finit par retrouver le chemin de la maison. Mais ce qu’il découvrit alors le rempli d’effroi…
Sa mère gisait sur le seuil de la porte, maculée par son propre sang qui coulait d’une plaie béante au cou. L’enfant courut vers celle-ci et s’agenouilla près d’elle, le souffle coupé par ce spectacle macabre. Il se redressa et chercha du regard sa sœur, hurlant son nom. Il entra à l’intérieur de la maison, espérant la trouver cacher quelque part. Mais ce qu’il trouva en pénétrant dans le bâtiment fut encore plus horrible. Deux hommes étaient là, dans le salon. Ils avaient acculé sa sœur dans un coin, et sans aucune pitié, l’avaient probablement tabassée à mort avant de la saigner. Le pauvre chaton ne ressemblait presque plus à rien tellement son corps avait souffert des coups qui lui furent portés. Son beau pelage fauve était souillé du sang de la petite hybride. Peu à peu, celui-ci formait une flaque rougeâtre autour du petit corps alors que les deux hommes ricanaient sauvagement, une lueur de folie dans le regard.
Rendah hoqueta de terreur. Les deux monstres se retournèrent vers lui en l’entendant rentrer, souriant comme des déments à la vue de cette nouvelle proie. L’enfant se mit à trembler de tous ses membres, respirant à peine tellement la peur oppressait son être tout entier. L’un des tortionnaires s’avança un peu plus que l’autre. Ce fut le déclic! Le petit léopard s’enfuit, courant aussi vite que ses jambes le pouvaient. Les deux hommes le perdirent rapidement de vue. Ils ne prirent pas la peine de le poursuivre, ayant d’autres maisons à visiter avant la fin de la journée.
Rendah courut jusqu’à n’en plus finir. Puis, au bout d’un moment, il s’arrêta, à bout de souffle et pleurant toutes les larmes de son corps. Il jeta un coup d’œil en arrière. Il semblait l’avoir semer. Mais dès que son regard revint devant lui, il tomba de nouveau sur l’homme. Son sang ne fit qu’un tour. Cependant, le félin n’eut pas le temps de réagir que le fantôme était déjà sur lui. Il le saisit par le col et sans tenir compte de ses gémissements ni de ses vaines tentatives pour se débattre, il l’enfonça tête la première dans un grand sac en toile.
Dans la pénombre, l’enfant hurlait après sa mère, espérant la voir débarquer d’un moment à l’autre. Mais tout ce qu’il récolta en retour, ce fut des coups venant de toutes parts. Le léopard se résolut à se taire pour ne pas en recevoir d’autres, pleurnichant sur son sort.
Combien de temps avait-il passé dans ce sac? Il l’ignore…
Il sait juste qu’il s’était endormi, accablé par la peine et la douleur. Lorsque le gamin se réveilla, il se trouvait d’une pièce plongée où l’obscurité régnait en maitre. Seule une minuscule fenêtre offrait un peu de lumière. Une fois encore, combien de temps avait-il passé dans pièce? Des jours? Des semaines? Il n’avait plus aucune notion du temps. Au début, il avait essayé de compter les jours grâce à l’alternance entre le jour et la nuit, mais ne sachant pas encore bien compter, il se perdit vite dans ses comptes. Tout ce dont il se rappelle est qu’on lui donnait à manger mais pas à intervalle régulier. La nourriture venait quand bon lui semblait tout comme de quoi se laver et se changer ou de quoi faire ses besoins. Il recevait parfois de quoi s'occuper: des craies pour dessiner, des blocs en bois pour construire, un livre plein d'images...
Puis, un jour… une porte s’ouvrit, laissant apparaitre quelqu’un dans la lumière. Le félin dut fermer les yeux pour ne pas être ébloui. Voilà bien longtemps qu’il n’avait plus été baigné par la lumière. Une fois que ses yeux furent accoutumés, il put identifier la personne qui se tenait dans l’encadrement de la porte.
Il était de taille moyenne, de corpulence mince et portait des vêtements couleurs sombres. Il ne semblait pas vieux mais avait déjà vécu certaines choses de la vie. Ses cheveux étaient courts et d’un noir très prononcé, quoique virant vers le poivre et sel par endroit. L’homme le regardait avec un sourire en coin. Il fit signe à l’enfant de s’approcher, lui tendant un morceau de viande séchée.
Le garçon s’approcha de lui, craintif au départ puis prit plus d’assurance. Il lui chipa le morceau de viande des mains et retourna dans le fond de la pièce pour y dévorer sa prise. Voilà un certain temps qu’il n’avait plus quelque chose à se mettre sous la dent. L’homme quant à lui, ne tenta même pas de récupérer la viande, il lui en tendit une autre à la place. Ayant toujours faim, la chimère s’approcha à nouveau de lui. Mais celui-ci recula, l’obligeant ainsi à sortir de la pièce. Un peu peureux, l’hybride s’avança doucement dans son nouvel environnement, observant attentivement où il était.
C’était une pièce des plus banales, semblables à toutes celles qui pouvaient représenter un salon. L’homme lui offrit toute une assiette de viande séchée, ce qui était loin de déplaire à l’estomac de l’affamé. Le félin mangea goulument sans rien laisser. Le type lui permet ensuite de se laver et lui donna même de nouveaux vêtements. Le sang-mêlé le regarda d’abord avec scepticisme mais il ne se fit pas prier et accepta son offre. De temps à autre, il regardait furtivement celui qui venait de leur sortir de sa prison. Il ne savait pas dire si c’était celui qui l’avait enlevé ou non.
La chimère avait passé tellement de temps enfermé qu’elle avait oublié l’odeur de son agresseur, les visages de sa famille, l’endroit où il était né et jusqu’à même son nom. Il n’apprendra peut-être jamais qu’il est resté enfermé pendant trois ans.
Les années qui suivirent furent ardues mais moins que lorsqu’il était enfermé dans cette pièce sombre. L’homme qui l’avait sorti de l’obscurité le prit sous son aile. Il lui donna un nouveau nom. Désormais, le félin s’appelait Claws Lakers, prenant le nom de famille de celui qui l’avait recueilli. Ayant oublié d’où il venait et n’ayant nulle part où aller, Claws décida de rester auprès de cet homme qui le prit pour élève. Pour sa part, il se nommait Berlian mais il était plutôt connu sous le nom du Faucon Noir. Seul son élève avait le droit de l’appeler par son vrai nom.
Berlian était assassin de profession. Un meurtrier très doué dont les services étaient souvent demandés. Il apprit tout son savoir-faire au jeune félin dans l’espoir qu’un jour, il prendrait sa place et perpétuerait son art. Ce fut lui qui lui enseigna aussi le pouvoir de l’air et les mille et une façons de l’utiliser dans son métier. Il s’occupait de Claws comme s’il s’agissait de son propre fils, ce qui était tout le contraire de ce qu’on aurait pu penser d’un assassin de sa trempe.
Claws se montra un élève exemplaire. Il était aussi silencieux que le battement d’aile d’un papillon, aussi rapide que l’éclair, d’une précision infaillible et aussi agile que le félin dont il est issu. Le maitre plaçait tous ses espoirs en lui. Désormais, il pouvait partir tranquillement… L’hybride avait toujours su que son maitre lui cachait quelque chose mais il n’avait jamais su mettre le doigt sur ce que c’était.
Claws finit par le découvrir.
Il venait tout juste de rentrer de mission. Il était content de revenir chez lui et de retrouver son maitre. Il avait très bien effectué sa mission, l’une des plus dure selon lui, et était de retour avec une belle petite somme. Fier de lui, il se dépêcha de rentrer pour montrer à Berlian son succès. En passant la porte d’entrée, il annonça son arrivée. Aucune réponse…
Il s’avança à l’intérieur, cherchant son maitre dans l’une ou l’autre pièce. La chimère arriva dans le salon et se figea. Toute joie s’envola un instant…
Son maitre était étalé au sol, inerte. Sans attendre une seconde de plus, l’hybride accourut auprès du corps et posa ses doigts sur sa gorge, cherchant son pouls. Mais bien vite, il retira sa main. La vie l’avait déjà quitté…
Claws se résolut à ne pas pleurer. Il devait se montrer fort, ne pas tomber dans la tristesse. Ce n’était pas ce que Berlian aurait voulu. Il poursuivrait l’art de ce formidable maitre qu’il considérait comme son père. Son secret? Il l’emporterait dans la tombe? Pas entièrement!
Il n’y avait aucune trace de lutte, d’empoisonnement ou autre. C’est la maladie qui l’avait emporté. Depuis peu, le léopard avait remarqué que son maitre était malade. Il était souvent pris de quinte de toux violentes, de maux de tête voire même de fièvre fulgurante. C’étaient les signes avant-coureurs de sa mort. Mais ce que l’élève ne saurait jamais était qu’il était atteint de cette maladie depuis bien longtemps.
Voilà bien trente-cinq ans qu’il vit avec une mal incurable, l’affaiblissant de jour en jour. Cela ne l’avait pas empêché d’exercer son métier. Mais depuis une dizaine d’année sa maladie avait empiré. Berlian savait très bien qu’un jour il finirait par succomber à ce mal plus que d’être tué par un autre assassin. Et il ne voulait pas que son art se perde avec lui. Ce fut pour cette raison qu’il avait besoin d’un apprenti et qu’il avait enlevé le jeune félin. C’était la personne la plus qualifiée qu’il ait trouvé pour devenir son élève.
Maintenant qu’il avait atteint son objectif, le Faucon Noir pouvait trouver la paix…
Claws remarqua un bout de papier dans sa main. Il le tira doucement de peur de l’abimer et l’ouvrit délicatement. Quelques mots y étaient écrits:
Merci pour ces belles années.
Il est temps d’aller de l’avant et de tracer ton chemin.
Berlian
En lisant ces mots, le félin savait pertinemment ce qu’il allait faire.
Voilà trop longtemps qu’il voulait assouvir sa vengeance. Son peuple avait été décimé… il comptait bien le faire payer. Pas à ceux comme son maitre, non… L’hybride savait très bien qu’il existait des gens encore bons qui n’avaient pas peur des créatures magiques et qui ne les traitaient pas de monstre. Berlian en faisait partie… Les anti-magies étaient sur sa liste noire. Ce fut probablement par haine et par représailles qu’il décida d’entrer chez les Rebelles et de servir leur chef.
Monture ou familier : Aucun.
Signe spécial : Des tatouages sont présents sur son visage et dans son cou, semblables à des rayures de tigre.
Pouvoirs : Claws les utilise surtout dans sa profession.
Déjà qu’il est agile et silencieux de par sa nature féline, il n’a pas besoin d’utiliser l’air pour se rapprocher de ses proies. Il s’en sert plutôt pour donner plus de discrétion, de précision et de rapidité à ses couteaux de lancer. Il use également de son pouvoir pour parvenir jusqu’à des endroits inaccessibles habituellement. Il condense l’air pour pouvoir marcher dessus et ainsi arrive facilement et en silence en haut de certains bâtiments.
L’air est également un moyen de défense. Une rafale permet de dévier les projectiles lancés sur lui, du moins s’il les voit assez tôt. Il s’en sert également comme moyen offensif, amenant au repoussant ses adversaire grâce au vent.
Il a de même la possibilité de se transformer en chat blanc.
Groupe : Rebelle.
Blason : Aucun.
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